jeudi 24 novembre 2011

BORIS VIAN le 24 Novembre 2011

Ecouter :  20 minutes commentaires de l'actualité avec Jacques.
INVITEE NICOLE BERTOLT
Ecouter : 2 heures avec elle pour évoquer Boris Vian.

"Il faut choisir : se reposer ou être libre". Thucydide
BORIS a choisi. Pendant les quelques 20 années de sa vie entre 1940 (il a 20 ans) et sa mort en 1959 il se jeta à corps perdu dans le courant exalté d’une vie qu’il savait être courte. Ce faisant il est l’image même de l’homme libre. L’éclat fulgurant de cette liberté et de cet appétit de vivre nous illumine encore aujourd’hui.

Joueur de trompette dans les austères bureaux de l’Association française de Normalisation en même temps qu’il découvrait le jazz, fraichement débarqué d’Amérique avec la paix de 1945, dans les caves du quartier latin, sa frénésie ne se relâche pas. Il fonce… « sans tambour (mais avec) trompette ».

 A peine sorti, au petit matin, du « Lorientais », le club de jazz de Claude Luter, au pied de la Montagne Ste Geneviève, qu’il prend sa plume « « libre » pour se lancer dans le roman noir à l’américaine. « Bien que signé du nom très english de «Vernon Sullivan, ce « J’irai cracher sur vos tombes », fait s’étrangler de rage la « bonne » société confite en gaullisme galonné. La censure « républicaine »  sévit…succès garanti.

Sans relâche et sans états d’âme il poursuit inlassablement sa passion pour le roman,  l’humour, la dérision, le gout de vivre, la nostalgie de « L’Ecume des Jours » ; tout cela, c’est Boris.

Et puis c’est la poésie avec son ami Raymond Queneau, sa complicité avec Jacques Prévert et bien d’autres écrivains, chanteurs et joueurs de mots. Sa plume pleine de verve n’a pas de répit. Sa curiosité et son esprit frondeur le conduisent. Il va même, avec un compositeur complice, jusqu’à se lancer à sa manière pataphysicienne et cinématographique, dans l’opéra. Lancelot, son chevalier de la Table Ronde, blanc « comme neige », l’inspire.

Tout cela et bien d’autres clins d’œil à la vie, vous le découvrirez à la Bibliothèque Nationale puisqu’on l’expose (sic) jusqu’au 15 janvier 2012. Serait-il d’accord ? Lui, ce farouche combattant des Institutions de l’État gendarme et guerrier. C’est cet État « nationaliste », accapareur de ses ennemis pour les muséifier, qu’il a combattu, soit en riant dans sa chanson de ces « gendarmes qui l’ont bousculé, et plus gravement dans « Le Déserteur ». Refuser de tuer, de faire la guerre, de renoncer, en se soumettant à l’« enrôlement » de la conscription tout autant qu’au fétichisme du vote, à sa liberté, à sa particularité d’individu solidaire, créatif, combatif et passionné, ce fut sa vie. Salut Boris et « Bon Vian ».

AZ  25 novembre 2011  

jeudi 17 novembre 2011

Emission du 17 Novembre 2011

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Présentation : DE LA DANGEROSITÉ DE CHOISIR UN MAITRE.

Tandis que, sous un nuage d’iode radioactive (sous contrôle), l’Europe des « politiques » renonce à gouverner et abandonne ses populations aux appétits des Banques, en  Italie, en Grèce et bientôt dans tout le continent, Pierre Joseph Proudhon tente de nous ramener sur terre, nous qui sommes dans les nuages toxiques de la « Présidentielle », cette Foire du Trône qui depuis juin et jusqu’à mai 2012, nous endort ou nous fait rire, mais nous conduit inéluctablement vers l’abime.

En France, comme en 1940, comme en 1958, « nos » élus ont renoncé et renoncent aujourd’hui, devant une situation de « guerre » financière à assumer la mission que le « peuple », dans son innocence, leur a confié. Fuyons devant l’ennemi, confions à un maréchal, un général, un Financier le « sort de la Patrie ».

Pendant que nous nous ébahissons devant leurs pitreries de marionnettes, leurs promesses mensongères, leurs escroqueries, leurs aventures graveleuses, nous oublions que leur seul objectif n’est pas de nous aider à vivre ensemble mais de préserver et de grossir leurs privilèges. Hier, encore  un parti brandissant le drapeau de « sauveur » de l’humanité contre la machine infernale nucléaire, échange son « idéal » contre quelques postes d’ « élus du peuple ».

Alors, retroussons nos manches, entreprenons de nous gouverner nous mêmes, ne succombons pas à la tentation de renoncer à notre propre pouvoir, en continuant  à faire de ces personnages qui nous supplient de les « élire », de véritables dangers publics.

N’allons pas à la messe électorale, à l’abattoir. Abstenons nous et , si nous sommes le nombre, mettons les ainsi « hors la loi ».

jeudi 10 novembre 2011

Emission du 10 Novembre 2011

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Dans la première partie retour à la soirée "La Nuit des rapaces" organisée par l'émission du service public La-bas si j'y suis et le journal Fakir. Journal des différentes luttes qui se mènent ou à mener, et qui est publié en Picardie. Sa dernière Une titre "Contre l'Oligarchie, la finance, les médias. Que faire ? (et que ne pas faire?). Cette soirée met en compétition les plus grands "rapaces" que la société entretient et subit. Les têtes à l'affiche pour ce concours sont choisies par des victimes, des exclus, des jetés à la rue par ces nuisibles, et des personnalités un peu plus connues des auditeurs de Radio Libertaire, Jean Pierre Garnier, Gérard Filoche, Acrimed, .... L'identité et le parcours de ces vautours éclaire sur leur point commun : leurs intérêts personnels qui se chiffre en millions d'euros.
Deuxième partie :
C'est un nouveau magazine d'idée et d'humour qui aborde la politique, la littérature, l'art, l'histoire, la philosophie... il nous a plu et nous feuilletons avec Françoise Galland son numéro UN.


mercredi 2 novembre 2011

3 Novembre 2011

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Texte d'Archibald lu pendant l'émission, dans la première heure.
Ah …c’est trop fort ! Papa Andréou bafoue un chanoine catho fils de petite noblesse hongroise  et une  fille de pasteur protestant du Brandebourg. Il se permet un pied de nez à une Angela, à un Nicolas, les deux gouvernants qui venaient de se targuer d’avoir sauver l’Europe, l’Allemagne et la France.
Un simple petit Socrate athénien se permet de nous ridiculiser, nous qui sommes  les Héros de l’Euro et de la Finance internationale.
Tant de nuits, de discours, de démonstrations médiatiques pour faire peur à nos peuple et jouer les sauveurs suprêmes et subir, sous les ricanements des banquiers, l’affront irréparable de la part d’un tout petit chef hellène !
Comment…Ce drôle a osé faire appel au suffrage universel ! Il joue, sous notre nez, à la « souveraineté populaire » ! Comme si la vile multitude pouvait savoir ce qui est bon pour elle !  Non mais, de quoi on a l’air avec nos G20, G7, G…rémiades ?
Allez, On téléphone aux Colonels !
Signé : les vrais démocrates
Et comme un auditeur nous le fait remarquer à propos de l'explosion à Charlie Hebdo, voici le lien d'Article 11. Nous partageons leur avis.

Deuxième partie
Il y a chansonniers et chansonniers ! A déguster sans réserve....
Les liens Marc Havet, Jean Claude Mérillon,
Laurence Fosse, sa très belle chanson "la ville est à eux", et pour la voir la chanter....
et aussi le Forum Léo Ferré